Le Capitole, symbole de puissance et de gouvernement. C’est par ce même nom que le gouvernement en place se fait appeler. Ils sèment le trouble sur leur propre territoire et ne cessent de mentir à la population. Mensonge après mensonge, ils ont détruit leur propre territoire pour gouverner dans un semblant de paix. Création d’une ville fortifiée, offre d’un nouveau refuge contre la mort assurée en territoire hostile. Mais ne soyons pas dupes, c’est uniquement pour se sauver eux. Et derrière ce climat de terreur, ils ont laissé de pauvres gens, dans les rues, prêts à mourir, pour une simple question d'argent. Pour leur sécurité faussée, ils préfèrent laisser mourir des innocents. Ils mentent. Ils vivent. Et ils ne sont pas prêts d’abandonner leur place pour vous la donner.

Firefly est le nom que s'est donnée l'opposition au gouvernement. Un groupe de résistants qui savent ce qu'il se passe réellement à l'intérieur des murs qui les entourent. Un ensemble de cellules très organisées se partagent la ville. Traqués, pourchassés par les pacificateurs, ils vivent dans le secret le plus complet et se rassemblent dans des quartiers généraux éphémères. Le gouvernement veut leur mort et ne reculera devant rien pour détruire la résistance. Leurs actions vont du simple sabotage à l'attentat. Oeil pour oeil, terreur contre terreur, certains résistants protestent contre ces mesures extrémistes, mais la plupart les revendiquent. Ils agissent dans l'ombre et le mystère, multipliant les fausses pistes pour confondre le gouvernement. Au sommet de la hiérarchie de Firefly, l'ennemie publique numéro 1 : Blue. Nul ne connaît sa véritable identité, mais son visage, placardé dans toute la ville, est devenu le symbole de la résistance et de l'espoir. Ils signent tous leurs messages du même sceau : un cercle, représentant les murs qui entourent la ville, un oiseau, symbole de la liberté qu'ils revendiquent, qui tient dans son bec une flèche, la force et le courage dans un combat mortel.

Les pacificateurs sont souvent qualifiés de brutes sans cervelle. Ils obéissent aux ordres du gouvernement sans réfléchir. Ils tuent. Kidnappent. Et tout cela, non sans une once de plaisir. La plupart d’entre eux n’ont plus de famille et n’ont que ça pour se raccrocher à une vie qui leur parait bien pâle. Ou trop noire. Ils ont tous une formation de policier ou militaire, parfois même d’anciens tueurs à gage. Certains se démarquent dans l'ombre. Les moins gradés d'entre eux, ceux qui ne savent rien, font tout pour aider la population. D'autres, qui ont bien compris le petit jeu du gouvernement, aident Firefly à se procurer le matériel nécessaire aux interventions qu'ils planifient.

A Capitole, la loi n'est pas celle du plus fort, mais celle du plus riche. En effet, les riches sont certainement ceux qui ont le moins de soucis à se faire, riches de l'argent qu'ils possèdent, ils ont les pleins pouvoir sur la ville et sur le "bas peuple" comme ils les appellent. Dirigeants des entreprises et usines de Capitole, la plupart d'entre eux vivent dans les dômes. Ils sont peu nombreux, car il est compliqué de s'enrichir dans un tel climat, mais cela n'enlève en rien la peur qu'ils procurent aux plus pauvres. D'un simple claquement de doigt, ils peuvent démunir ceux qui n'ont déjà plus rien, et ils en rient encore.

Les autres habitants lambdas sont au plus bas dans l'échelle sociale. Ils vivent dans la misère ou dans le confort le plus précaire. Ils peinent à gagner de l'argent, font tout le sale boulot, et se tuent parfois même à la tâche. Le Capitole les a dénigré depuis le début, et bien qu'ils soient les plus nombreux à Capitole, ils ne peuvent, ou ne veulent, pas se rebeller, tout simplement par peur d'une éradication. Certains savent ce que le Capitole manigance, d'autres préfèrent fermer les yeux, mais une chose est sûre, ils ont tous peur de la même chose : que les pacificateurs viennent pour eux.

Des enfants sans parents. Seuls. Perdus. Sans abri. Ils errent dans la poussière de la ville. Tweep, c'est un clan formé par Dante Salvatore. Lui, et ses amis, après avoir perdu leurs parents dans une explosion ont du apprendre à survivre seuls, le gouvernement ayant refusé de les prendre en charge. Ils vivent dans L'usine. Un entrepôt désaffecté qu'ils ont réaménagé au fil du temps. Leurs principales activités ? Le troc et le trafic. Ils ont beau avoir entre 12 et 20 ans, ce sont les rois du marché noir. Ils connaissent la ville par coeur, cachettes et angles morts, ils vagabondent, orphelins qui essaient d'oublier. Mais depuis peu, ils sont eux aussi traqués par les Pacificateurs. Leur trafic nuit à l'économie de la ville. Falsification de tickets de rationnement, braconnage... Prudence est donc le maître mot des Tweep. Ils survivent comme ils le peuvent, dans l'ombre des pacificateurs.

La mort aux trousses. Des regards menaçants. Avec eux, vous n’avez pas droit à l’erreur. Ils ont décidé de régner sur Capitole à leur manière. La terreur du marché noir, quand ils entrent, le silence s’y fait. Gare à ne pas les croiser en sortant, ils vous réclameraient votre butin pour en faire le leur. Ils ont passé des accords tacites avec les pacificateurs. Leur ramener des Firefly, morts ou vivants, les aider à lutter contre le troc et les falsifications qui nuisent à l’économie de la ville, dénoncer, espionner, et ramener des preuves ils font le sale boulot contre des privilèges conséquents. Ils n’appliquent qu’une seule règle : There is no rule. Chacun a sa manière de faire. Douce, ou forte. On les reconnait par le tatouage qui orne leur hanche ou leur épaule, un pentacle satanique. Car ce sont les agents du diable. Le ministre de la Justice lui-même les emploie, les recrute, et laisse cette marque éternelle gravée sur leur peau.